Il existe dans se domaine plusieurs types de méthodes d'analyses et d'outils permettant de determiner le type de
pierre-précieuse que nous étudions. Ces méthodes étant variées nous vous proposons plus bas plusieurs outils
issus de nombreuses méthodes d'analyses.
À la loupe (loupe de gemmologue, grossissement 20x)on peut déja observer plus clairement les détails : bien distinguer une inclusion naturelle d’une petite bulle bien ronde, apprécier la matière étincelante des gemmes. La loupe permet aussi de différencier certaines pierres de synthèse, comme le doublet grenat verre et le doublet émail ; ainsi que de distinguer le doublage d’arêtes, caractéristique du péridot et du zircon ; ainsi que les zones de couleur ou bien d’accroissement
(zones de couleurs courbe, pour les matières synthétiques, et zones de couleurs droites, ou en chevron dans les matières naturelles).
Chaque pierre a un indice de réfraction bien particulier : c’est le rapport entre la vitesse de la lumière dans l’air et sa vitesse à travers la pierre. Cet outil sert à mesurer les constantes de la gemme, pour en déduire son indice de réfraction.
On pose la pierre sur la lame du réfractomètre, et on lit l’indice qui s’affiche sur l’échelle graduée qui apparait dans sur une échelle graduée. Pour cela la pierre soit avoir une surface polit. On peut mesurer le cabochon, mais en laissant l’outil ouvert,
et en lisant de loin. On ne peut pas mesurer les indices de certaines pierres, au dessus d’un indice de 1.8, l’échelle deviendra toute noire. (le grenat démantoïde, le zircon et le diamant).
Les pierres anisotropes peuvent avoir un ou deux indices de réfraction, si elles ont un seul axe de croissance, elles ont un seul indice de réfraction, que l’on appelle « indice ordinaire ». Les gemmes biaxes ont un deuxième indice de réfraction,
appelé « indice extraordinaire » Le rayon lumineux est à la fois dévié et divisé en 2 rayons polarisés qui donnent 2 indices.
Le polariscope utilise les propriété de la lumière polarisé afin de déterminer la caractère optique d’une pierre.
En clair, cela permet de savoir si la pierre modifie ou pas la nature de la lumière qui la traverse.
Si elle ne la modifie pas, on appelle cette pierre « Isotrope ». Lorsque l’on pose la pierre sur la lentille,
rien ne se passe. Dans le cas contraire, on dit la pierre « Anisotrope », c’est à dire que en passant à travers la pierre,
la lumière est transformée, dérivée ou ralentie, selon un ou plusieurs axes de croissance de la pierre.
Le Dichroscope permet l’observation du « pléochroïsme » d’une gemme. En regardant la pierre à travers ce filtre,
on pourra distinguer une pierre Anisotrope à un seul axe de croissance, d’une pierre anisotrope à deux axes de croissance.
Les pierre à un seul axe de croissance deviendront « Dichroïque »
(variation de deux couleurs selon l’orientation du cristal). Les pierres à deux axes de croissance deviendront « Trichroïque ».
Elle sert à voir toutes les petites inclusions en détails,
qui sont parfois nécessaires pour bien confirmer ce que l’on pense voir à la loupe.
En effet selon la taille de la pierre, les zones de couleurs courbes d’une pierres synthétiques peuvent sembler naturelle,
seul le grossissement à travers un microscope permet de voir précisément chaque petit détail.
Même avec tous ces éléments, certaines pierres ont pourtant des caractéristiques très similaire, et il est encore difficile de déterminer leur nature.
Par exemple la topaze et la Tourmaline, sont deux pierres de famille différentes,
mais qui existent l’une et l’autre en toutes les couleurs, toutes les deux Anisotrope,
elles ont en plus un indice de réfraction qui se chevauche..
Le test de densité permettra de différencier la topaze (qui coule) de la tourmaline (qui flotte)
Dans une autre optique, le filtre Chelsea mise au point à Chelsea, Londres,
sert à mettre en évidence la présence de chrome dans une pierre : certaines pierres sont
rouge parce qu’elles contiennent du chrome (comme le rubis).